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Eurostoxx 50 3.497,59 points +0,69% CAC 40 5.567,91 points +0,52% DAX 30 12.521,38 points +0,99% FTSE 100 7.497,50 points +0,97% SMI 9.970,00 points +0,72% AEX 568,27 points +1,16% BEL 20 3.578,14 points +0,86% IBEX 35 9.264,60 points +0,72% DJIA 26.617,43 points +0,44% Nasdaq 8.091,16 points +1,06% S&P 500 2.964,33 points +0,77% Nikkei 225 21.767,91 points +0,17% (cours à 7h25) Cours de change à 06h50 Variation par rapport à la clôture à New York EUR/USD 1,1286 0,00% EUR/JPY 122,33 -0,04% USD/JPY 108,40 -0,04% | | | | | Les investisseurs suivront mardi les chiffres du budget de l'Etat à fin mai. Du côté des entreprises, Airbus sera entouré, tandis que les Etats-Unis ont repris l'offensive dans la bataille commerciale qui les oppose à l'Union européenne au sujet des subventions accordées au secteur aéronautique. Ubisoft réunit ses actionnaires en assemblée générale. Par ailleurs, le groupe de restauration collective et de concessions Elior a annoncé lundi soir avoir conclu la cession de ses activités de concessions regroupées au sein de sa filiale Areas au fonds d'investissement PAI Partners, pour un montant net total de l'ordre de 1,4 milliard d'euros correspondant à une valeur d'entreprise de 1,54 milliard d'euros. Le constructeur français de véhicules de loisirs Trigano a fait état d'un chiffre d'affaires en hausse de 3%, à périmètre et taux de change constants, au titre du troisième trimestre de son exercice 2018-2019 qui s'achèvera à la fin août. La société d'investissement immobilier cotée Covivio a annoncé l'acquisition, auprès d'Axa Investment Managers, d'une participation de 32% dans un portefeuille d'hôtels de l'enseigne Accor pour un montant de 176 millions d'euros. | | | | | Les actions européennes devraient peu évoluer mardi à l'ouverture, tandis que les investisseurs restent attentifs à l'évolution des tensions commerciales internationales. A 7h45, le contrat à terme sur le CAC 40 s'adjugeait 7,2 points, ou 0,1%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat à terme sur le DAX 30 progressait de 11,8 points, ou 0,1%, et celui sur le FTSE 100 gagnait 14,9 points, soit 0,2%. Les investisseurs ne sont pas certains que les négociations entre la Chine et les Etats-Unis auront une incidence sur la Réserve fédérale (Fed), qui a indiqué qu'elle pourrait réduire les taux d'intérêt au cours des prochains mois si l'économie américaine s'affaiblissait davantage. "L'issue positive du sommet du G20 ayant déclenché une prise de risque importante, le marché craint maintenant que la Fed n'aille pas jusqu'à [une baisse des taux de] 50 points de base et le rapport sur l'emploi américain de vendredi sera donc crucial", commente Stephen Innes, de Vanguard Markets. Autre sujet de préoccupation, les Etats-Unis ont élargi leur menace d'imposer des droits de douane aux produits importés de l'Union européenne (UE), dans l'attente de l'issue d'un litige porté devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC) concernant les subventions accordées par l'UE à Airbus. Le bureau du Représentant américain au commerce a annoncé lundi que, dans le cadre d'un différend de longue date sur les subventions au secteur aéronautique, il envisagerait d'imposer des droits de douane sur 89 autres produits importés pour une valeur annuelle de 4 milliards de dollars, dont le fromage, les pâtes, les whiskies écossais et irlandais, ainsi que les produits chimiques et les métaux. Des produits importés aux Etats-Unis d'une valeur totale d'environ 21 milliards de dollars par an sont désormais menacés de droits de douane, selon le communiqué du bureau du Représentant américain au commerce. Ni Airbus ni Boeing n'ont répondu dans l'immédiat aux demandes de commentaire. Sur le front des statistiques, l'attention des investisseurs se portera sur l'indice des prix à la production de la zone euro. Wall Street a gagné du terrain lundi, le S&P 500 signant un nouveau record historique après l'annonce de la reprise des négociations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine. S'écartant légèrement de ses points hauts de la séance, le S&P 500 a clôturé en hausse de 0,8%, à 2.964,33 points, au-dessus de son précédent record de 2.964 points en juin. L'indice Dow Jones (DJIA) a gagné 0,4%, à 26.717,43 points, freiné par le repli de Boeing. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a progressé de 1,1%, à 8.091,16 points. En Asie, les marchés d'actions présentent un paysage contrasté mardi, en raison de l'absence de précisions fournies au sujet des négociations commerciales. En fin de séance, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo gagnait 0,1%, tandis que le Shanghai Composite reculait de 0,3%. | | | | | Le rendement des emprunts d'Etat italiens à dix ans est tombé lundi sous la barre des 2% pour la première fois depuis mai 2018, profitant de l'appétit pour le risque des investisseurs. Les rendements des obligations souveraines à dix ans de la zone euro ont reculé dans leur ensemble. La baisse du rendement du Bund allemand à 10 ans à un nouveau point bas de -0,349% appelle toutefois à la prudence face à un excès d'optimisme, aux craintes pour la croissance et aux attentes de nouvelles mesures d'assouplissement monétaire. Les prix des obligations du Trésor américain ont perdu du terrain lundi, ce qui a permis au rendement du bon du Trésor de référence à dix ans de remonter à 2,029%, contre 2% vendredi, les investisseurs privilégiant les actifs risqués. | | | | | Le dollar se stabilise face aux autres grandes devises mardi matin, après avoir progressé lundi et pendant la nuit en réaction à la reprise des négociations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine. L'euro, qui avait rebondi lorsque les tensions commerciales ont atteint leur point culminant en juin, évolue peu mardi. Le chef économiste de la Banque centrale européenne (BCE), Philip Lane, a déclaré lundi dans un discours prononcé à Helsinki que l'institution pouvait "adopter de nouvelles mesures d'assouplissement monétaire, si nécessaire". | | | | | Les contrats pétroliers se stabilisent mardi matin, après avoir nettement progressé lundi dans le sillage de l'accord signé par les 14 pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs dix alliés, emmenés par la Russie. L'Opep a accepté lundi de prolonger les baisses de production en vigueur jusqu'au premier trimestre 2020. Mais le nouveau pacte se fait au prix de profondes fractures géopolitiques entre les membres du groupe. Les discussions sur les projets de coopération à long terme ont mis en évidence les risques de l'alliance du cartel avec la Russie : l'Opep a besoin de ce partenariat pour concurrencer les producteurs américains de schiste, mais des membres de longue date disent se sentir ostracisés par l'alliance. L'Opep a dégagé un consensus sur la production pétrolière sans coup férir lundi, mais le cartel s'est retrouvé dans l'impasse lorsqu'il s'est demandé s'il devrait continuer à travailler avec la Russie et ses alliés pour équilibrer les marchés pétroliers après l'expiration du plan à neuf mois. L'Iran avait initialement formulé une objection, mais après des négociations marathoniennes - qui ont duré cinq heures et ont compris une rencontre séparée entre les responsables iraniens et saoudiens - les deux parties sont parvenues à un compromis sur une coopération à long terme avec la Russie, ont déclaré des responsables de l'Opep. Bien que l'accord ait apaisé les inquiétudes concernant "l'affaiblissement des perspectives" des prix du pétrole au début de 2020, les contrats à terme sur le pétrole ont commencé à se replier après l'annonce d'une chute de l'activité manufacturière aux Etats-Unis qui a relancé les inquiétudes concernant la demande à court terme, explique la banque ANZ. "Le courant porteur s'est également estompé lorsque les investisseurs ont réalisé que rien n'avait vraiment changé en ce qui concerne la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine", selon la banque Vers 7h35, le contrat de septembre sur le Brent de mer du Nord gagnait 11 cents, à 65,17 dollars le baril, tandis que celui d'août sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex était inchangé, à 59,09 dollars le baril. | |
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